L’Ancrage aide le Secours populaire

Les jeunes de l’Ancrage ne manquent ni d’idées, ni de cœur. Au printemps, ils étaient venus prêter main-forte aux bénévoles du Secours Populaire pour décharger des palettes de denrées et avaient eu l’occasion de visiter les locaux de l’antenne tréportaise. Ils avaient été touchés de voir que certaines pièces, notamment celle consacrée aux enfants, étaient peu accueillantes.
Aussi, avec leur animatrice, Sophie Lemonnier, ils ont décidé de lancer un chantier de jeunes. «Ils sont huit, âgés de 14 à 18 ans, et consacrent trois jours à rénover cette pièce», explique Mme Lemonnier.
Un animateur de l’Ancrage s’est chargé auparavant de poser de la toile de verre au mur et la Ville du Tréport a fourni les matériaux. Les participants ont donc eu pour mission de la peindre, de remettre en état une partie du mobilier et d’assurer la décoration en créant des tableaux. Si certains ont déjà l’habitude de manier le pinceau, c’est une première pour d’autres. «Un peu plus tard, nous irons plus loin en créant un événement destiné à récolter des produits d’hygiène au profit du Secours Populaire», indique l’un des participants, qui en est déjà à son 3e chantier jeune avec l’Ancrage.

Du travail et des loisirs

Il faut dire que le principe est séduisant. «Il y a un temps de travail, un partage de vie en collectivité et un temps de loisirs», résume Sophie Lemonnier. Quelques jours après la fin de ce chantier, le groupe fera ses bagages pour partir quelques jours près de la frontière belge. «L’Ancrage a déterminé la destination en fonction des possibilités d’hébergement et les participants ont choisi leurs loisirs. Ils doivent aussi gérer la vie quotidienne», explique l’animatrice. Fixer les menus, faire les courses en respectant un budget, préparer les plats et faire le ménage sont donc aussi au programme.
Autant dire que cette initiative va droit au cœur de Fabienne Bassot, l’une des bénévoles, qui a tout de suite acquiescé à cette proposition de rénovation d’une partie du local situé rue de la Digue. «Nous ne sommes pas très nombreux. Cinq en ce moment, et c’est plutôt une bonne période. Cette initiative est donc bienvenue», explique-t-elle.
Mme Bassot en profite pour signaler que des bénévoles sont les bienvenus, «mais nous sommes exigeants», sourit-elle. Une «perle» est en effet espérée. Elle se présenterait sous la forme d’une personne bricoleuse, qui pourrait offrir son aide, même de manière ponctuelle, pour de petits travaux d’amélioration des locaux, en apportant gracieusement son savoir-faire et quelques outils.