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Les collégiens visent la lune

Publié le 8 octobre 2024

Au collège du Tréport, on n’hésite pas à voir loin. Les élèves de la section scientifique visent même la lune.

Par un bel après-midi d’automne, on retrouve les élèves de la classe de 3e option scientifique du collège Rachel Salmona à quelques dizaines de mètres de leur établissement dans un champ de maïs fraîchement récolté.
Petites fusées en mains, les 16 élèves écoutent attentivement les consignes de sécurité qui leur sont données par les animateurs de l’association «Planète Science Normandie». Dans quelques instants, chacun va mettre à feu l’engin qu’il a confectionné dans le cadre de l’option science proposée par Muriel Bonnoron, professeur de mathématiques, et son collègue Richard Azario.
Depuis leur entrée en 4e, ces 8 filles et 8 garçons suivent chaque semaine une heure de cours supplémentaire sur le thème des sciences. Après s’être intéressés aux planètes l’an passé, ils se sont lancés cette fois dans la confection de fusées. À partir d’une base commune, chacun a pu décliner l’engin en fonction de ses souhaits : plus ou moins d’ailerons, positionnés de différentes manières, choix du parachute et de différentes options.
Au moment de positionner la fusée sur le pas de tir, chacun s’avance et va appuyer sur le bouton. Compte à rebours, dégagement de fumée, décollage, vol et atterrissage, c’est le site de Kourou en miniature dans le champ aimablement mis à disposition par le GAEC Vacandare.
Tous les collégiens notent comment se sont comportées les différentes fusées et, au terme de la séance, tous les éléments sont récupérés. Il ne reste plus qu’à retourner au collège où les résultats seront enregistrés et comparés les uns aux autres afin de déterminer quels étaient les choix les plus pertinents.
Les collégiens prennent manifestement plaisir à suivre cet enseignement optionnel. Son caractère concret attire les jeunes, autant les garçons que les filles, ce qui n’est pas négligeable lorsque l’on sait que les jeunes filles renoncent souvent aux études scientifiques, alors que, statistiques à l’appui, elles y réussissent pourtant très bien.