M.D.R : Moins De Risques pour les écoliers
Publié le 24 novembre 2023
Astrid Hagnéré, une intervenante de proximité, est venue à l’école LDM épaulée de Géraldine Cocel, l’infirmière scolaire, pour informer et échanger avec les élèves de CM1 et CM2 sur les différents risques possibles dans une journée.
Il y a quelques jours, l’école LDM du Tréport a accueilli pour la 4ème année Astrid Hagnéré, salariée de l’espace socioculturel l’Ancrage du Tréport. En tant qu’intervenante dans les classes de CM1 et de CM2, elle est venue aidée de Mme COCEL l’infirmière de l’école, pour présenter et échanger avec les enfants sur la fresque M.D.R (Moins De Risques). Cet outil de prévention réalisé par le Pôle Ressource Santé, représente différentes situations sur lesquelles on peut distinguer différents risques auxquels un enfant peut être exposé tout au long de sa journée.
Ces interventions se font avec sérénité et dans un climat de confiance, sans crainte de répéter aux parents ou aux professeurs. Cette confiance est renforcée grâce à la présence d’Astrid. En effet, du fait de son travail à l’Ancrage, notamment aux Moussaillons, certains jeunes la connaissent déjà, ce qui rend l’échange plus facile, étant donné que ce n’est pas une inconnue. Au fil des années, il a été remarqué que l’intervention d’une personne externe à l’entourage proche des enfants permet de les rendre plus attentifs. De plus, cette collaboration entre l’espace socioculturel l’Ancrage et l’école LDM tient beaucoup à cœur de M. Cavelier, le directeur de l’école, pour mener des actions de préventions comme celle-ci.
Tous les thèmes sont abordés
Les intérêts de cette fresque sont sa simplicité, sa diversité et ses multiples scénarios. Ce sont les écoliers qui choisissent les scènes sur lesquelles ils veulent échanger. A partir de là, Mme Hagnéré et Mme Cocel incitent les enfants à approfondir l’image choisie sans tabou et sans jugement. Ils peuvent alors traiter différents thèmes comme : le harcèlement ; les violences intrafamiliales ; le non-respect du droit à l’image ; les PEGI, ces petites vignettes qui déterminent l’âge minimum à partir duquel un jeu vidéo ou un film peuvent être conseillés ; l’importance d’une bonne nuit de sommeil ; leurs rapports avec les écrans ; et bien d’autres situations.
Ces moments de discussion ont pour but d’orienter les jeunes vers une meilleure compréhension des risques, d’adopter le bon comportement dans le cas où ils seraient témoins ou victimes de ce genre de situations. Car après avoir décortiqué la situation proposée, les intervenantes indiquent comment répondre à ces risques. Ces moyens peuvent-être la discussion. Elles incitent en effet les enfants à en parler, et à ne pas garder pour soi leurs problèmes. Pour cela, elles n’hésitent à rappeler l’existence des numéros d’urgence comme le 119, où tous les appels sont anonymes.
Les élèves de CM2 effectuent un travail plus approfondi sur cette fresque. Effectivement, si leurs camarades de CM1 ne font qu’en parler, eux la retravaillent en classe après, afin de pouvoir présenter et décrire ce qu’ils ont retenu de l’intervention au « petit-déjeuner des parents » qui se déroulera en janvier prochain.
Gaëlle Vincent
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